L’installation d’un escalier vous parait difficile. D’un côté, il est vrai que réfléchir à la forme et au nombre de marches soit un jeu d’enfant, mais qu’en est-il de la hauteur de cette dernière ? Rassurez-vous, calculer la hauteur des marches d’un escalier n’a rien de compliqué.
A la base, il suffit de suivre la formule de Blondel. Cette équation est appliquée pour les établissements recevant du public ou ERP. Elle vous donne également les données nécessaires pour mener à bien vos calculs. Dans cette revue, nous aborderons les principes d’un escalier, comment appréhender la formule de Blondel et l’installation d’un escalier fait par vos propres moyens.
Les fondamentaux pour construire un escalier
Construire un escalier doit se faire en plusieurs étapes. Il est important de ne pas négliger la réalisation pour la sécurité et le confort. Ainsi, assurez-vous de suivre à la lettre les recommandations suivantes. Tout d’abord, commencez par la forme de l’escalier. Vous pouvez opter pour un escalier droit, en L ou en colimaçon. L’essentiel est de renforcer le plus possible la matrice.
Ensuite, installez les limons de votre futur escalier. Selon la largeur de celui-ci, fixez 2 ou plusieurs limons pour la solidité de l’installation. Une fois le squelette de votre escalier monté, poursuivez avec la construction des contremarches. Commencez alors par le bas. Utilisez des planches.
Comment calculer un escalier selon Blondel ?
Pour calculer un escalier, il va falloir appliquer la formule de Blondel qui consiste à définir les contraintes de dimensions pour la construction d’une cage d’escalier. Vous devez alors tenir compte de la formule suivante : 2 h +1 G. Considérez le H comme la hauteur des marches et le G est la profondeur des marches ou le giron.
La hauteur des marches d’un escalier doit expressément mesurer 16 à 20 cm. Malgré cette règle stricte, on peut aller jusqu’à 17,33 cm pour le confort. En ce qui concerne le giron, cette donnée correspond à la profondeur d’une marche. Toujours dans le cadre du confortable, le giron doit faire 25,34 cm. Si l’on reprend la formule, cela donnera 2x (17,33) +25,34. Si vous entendez « reculement de l’escalier », cela correspond aussi au giron. Seulement, pour un reculement de l’escalier, il faut compter 14 girons.
Comment calculer le nombre de marches d’un escalier?
Afin de calculer le nombre de marches d’un escalier, il faut prendre en compte le nombre de marches désirées et la hauteur de l’escalier. L’encombrement, les mesures de la trémie et l’angle de l’escalier sont des points à ne pas mettre de côté. Prenez dans le coin de votre tête la hauteur d’une marche qui est de 17,33 cm à 18 cm et la profondeur de celle-ci qui est de 25 cm.
Nous allons de suite passer à la pratique où vous allez définir le nombre de marches d’un escalier droit. Supposez que la hauteur vis-à-vis du sol est de 280 cm et que vous souhaitez que vos marches mesurent 18 cm de haut. Vous divisez alors la hauteur vis-à-vis du sol avec la hauteur des marches. Le résultat est donc de 15,5. Ce que l’on cherche avec ce calcul, c’est un résultat arrondi. Donc, le résultat final sera 16. Vous avez dans ce cas deux possibilités. Soit vous choisissez un escalier avec 16 marches et 17,5 cm de hauteur, soit avec 15 marches et 18,6 cm de hauteur.
Par ailleurs, il faut comprendre que le nombre de marches est tributaire de votre confort personnel ainsi que ceux de votre entourage si vous vivez à plusieurs dans une maison. Dans la majorité des constructions d’escalier, les particuliers privilégieront 12 à 15 marches.
Installer un escalier soi-même
Que vous soyez un bricoleur ou non, il est toujours utile de faire appel à un professionnel pour la pose de ce dernier. Bien que vous ayez déjà les mesures ainsi que la forme de future cage, l’expertise d’un professionnel est plus que nécessaire pour assurer le confort et la sécurité. De plus, un escaliéteur sait ce qu’il fait et tient compte de vos attentes. Peu importe l’espace dont vous disposerez, il saura s’adapter et vous offrira un escalier dans les normes. Si vous souhaitez un escalier en bois, il saura vous proposer le meilleur type de bois.
Il va falloir réaliser une trémie. La trémie est l’ouverture dans le plancher supérieur sur laquelle débouchera l’escalier. Ensuite, il faudra voir avec le professionnel le type d’escalier à poser. Vous pouvez choisir un escalier classique ou tournant. Il s’ensuit des finitions. Les finitions renvoient aux revêtements, à la peinture et au vernissage. Vous pouvez le recouvrir de carreaux ou d’une moquette.
En résumé, construire une cage d’escalier représente de gros travaux d’aménagement et surtout de logique. Si vous avez les compétences nécessaires pour ce type d’opération, rien ne vous empêche de la faire vous-même. Ceci dit, il convient d’avoir les avis d’un artisan.
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